Carnet de route

Séjour à Chareire, massif du Sancy
Le 21/02/2023 par Michel Masselot
Participants : Eliane, Pierre, Servane, Jacques, Catherine, Philippe, Philippe, Françoise, Brigitte et Michel
Météo instable, peu prévisible et globalement maussade. Nous annulerons la dernière balade pour rentrer sous une averse de neige dense et collante.
Manteau neigeux évanescent, les pistes balisées raquettes et fond sont fermées.
Les taupinières dépassent la couche de neige ; les ponts ont sauté ; dégel généralisé ; nous pataugeons parfois.
Nous découvrons ce pays sous le soleil, content de trouver encore un peu de neige. En suivant les accumulations et avec nos raquettes tous terrains, nous construirons un cheminement un peu capillotracté.
Dans un pays de fromage et de vaches, je me doutais que les clôtures seraient parfois un obstacle mais je n’imaginais pas le casse-tête permanant que nous vécûmes. Jusqu’à 7 rangées de barbelés. Faut-il franchir celle-là ou la suivante ? On entre ou on sort ?
Comment s’orienter quand tous les vallons partent du même point ? Les pentes sont si faibles que l’altimètre ne bouge pas.
Le brouillard du deuxième jour incite à suivre la ligne électrique, excellente manière de marcher en suivant un cap précis.
Ne voyant qu’un pylône à la fois, le paysage ne paraissait pas trop artificiel. Nous le découvrîmes avec horreur au retour lorsque la brume céda la place à la pluie.
Pourquoi là ? Suite à un argument massue entendu lors du briefing : « Sommet du Cocudoux » sonnera bien dans le compte rendu. Avec un nom pareil, ce petit volcan mérite bien notre visite.
Le gîte auberge du Taraffet à Chareire nous a chaleureusement accueilli pendant trois jours. Les bonnes résolutions ont volé en éclat devant la nourriture locale, gouteuse et abondante.
Quelques échanges techniques sur les compétences du raquetteur initié animent les soirées. Nous cochons les dernières cases, sauf la recherche de DVA : nous n’avons pas envie de creuser la prairie pour les cacher.
Nous reviendrons en été visiter ce pays accueillant et observer sa géologie volcanique. Une seule réticence : Il faudra accepter de rester parqués sur les sentiers sous l’œil malicieux des Montbéliardes.
J1 : D+ 500 m, 13 km, 6h, 212 ha J2 : D+ 160 m, 10 km, 4h, 1.3 ha J3 : D+ 300 m, 14 km, 7h, 326 ha