Carnet de route

Lac de Surat et Vallon de Prelles le 20 août 2022 Lacs de Crupillouse le 21
Le 20/08/2022 par Michel Masselot
Participants : Martine, Béatrice, Catherine, Philippe, Brigitte et Michel
Mieux vaut une bonne nuit en refuge que 2h de voiture ; nous enchainons deux ballades dans la haute vallée du Champsaur.
Météo : après le passage du front froid vendredi, le ciel limpide abrite des petits ou moyens cumulus. Un peu d’air, températures clémentes.
Nous visitons le vallon de Prelles, défendu par les chasseurs qui démontent le cairn discret au départ de la sente.
Le vallon sauvage mais pas austère se gagne par un passage astucieux dans les barres. D’anciens lacs transformés en prairies grasses précèdent le joli lac de Surat.
La cabane du berger se confond avec les blocs erratiques ; la vaisselle sèche et trahi une présence. Nous entendons des voix à l’intérieur et n’osons pas troubler leur quiétude. L’odeur d’herbe nous intrigue ! Normal dans un alpage me diront les plus observateurs, mais ce n’est pas du tout de la moquette alpestre.
Un peu plus haut, le patou nous accueille de sa voix grave ; les brebis chaument ; le chien se réveille embrumé de la sieste. A-t-il fumé ? Il reste dans l’enclos et peste mollement contre le dérangement.
Passage et pause au Col du Cheval de Bois. Une option pour la Crête de Rouite pour les volontaires. Vue magnifique, le regard plane loin. La marmotte grasse nous montre le meilleur passage dans les cailloutis.
Trois vallées, trois ambiances magnifiques et contrastées trouvent leur unité dans la raideur des pentes qui les bordent.
Luxe au refuge du Pré de la Chaumette. Dans l’ordre : douche, soins aromathérapiques de la cheville de Brigitte (Catherine et Philippe lui sauvent la ballade de demain), bière, gastronomie d’altitude, longue nuit.
A 7h nous descendons aux voitures pour rejoindre Les Baumes, départ du sentier de Crupillouse.
Grand contraste avec la veille. Nous voyons le sommet depuis la route mais je n’ose le signaler.
Le sentier trouve son chemin entre les cascades et les barres, pas question de s’en écarter ; il monte inlassablement vers le ciel, les sommets sortent peu à peu de l’horizon.
Repas au premier lac. Les petits poissons sont mis à contribution pour une séance de pédicure.
Repos puis deuxième lac, tout aussi minéral.
Durant toute la descente, le Drac Blanc et le village des Baumes nous attirent ; la vue immobile des lacets infinis cristallise la monotonie magnifique.
J1 : D+ 1 200 m, 14 km, 7h, surface 465 ha
J2 : D+ 1 400 m, D- 1 700 m, 21 km, 9h, surface < 1 ha